Jim et Niagara

Assumer un mot essentiel dans la relation Maître / esclave.

• Assumer sa responsabilité pour le Maître qui doit aimer, guider et construire désormais une existence centrée autour de sa précieuse possession, son trésor. Assumer sa condition pour l'esclave, être fière de ce qu'elle est, contre vents et marées, contre toute une culture hédoniste , une majorité "vanille" incapable de compendre cette régression et enfin contre une meute de mâles sautant sur l'effet d'aubaine pour la traîter en mouchoir jetable
  

A ce propos, trop de soumises me parlent des mauvaises performances sexuelles ou du mépris, post coîtal bien entendu, vis à vis de l'inestimable cadeau  de leur  abandon  affectif.

Sachez  jeunes chiennes sans collier qui demandez à être séduites et courtisées  que votre droit à choisir votre collier est indéflectible et non négociable. C'est  d'ailleurs l'une des vôtres, Colette  (femme pas forcèment soumise ), qui a écrit cette évidence "séduire c'est dominer"  Sachez ensuite  que la capacité de séduire est une manifestation de notre volonté de puissance. Ainsi celui qui cherche à dominer une femme soumise de manière compensatrice à sa frustration sexuelle avoue de manière implicite son incapacité de séduire, donc de manière simultanée sa faiblesse. Et rien n'est plus difficile à admettre que sa propre faiblesse et impuissance dans ce monde. La liberté qu'offre une esclave à son Maître ne consiste pas  pour le propriétaire à abandonner ses obligations (de séduction entre autres) mais à assumer ses responsabilités.
Eh oui NIETZSCHE dans sa clairvoyance nous a démontré que  tout pouvoir génère un contre pouvoir et que l'on est  ainsi toujours esclave de ses esclaves.

Quant à vous femelles volontaires qui portez ou cherchez votre collier : Ne faut il pas être forte et orgueilleuse pour savoir être humble ?

Quelques mots pour célébrer votre désir d'absolu :

Vous qui n'êtes qu'attente dans l'instant qui se prolonge sur vos yeux fermés.
Attente et soumission délibérées afin de gouter le bizarre appétit de la sujètion.
Etre toute obéissance et désir de plaire.
Apprendre cet art de servir qui consiste à prévenir tout appel du Maître
Sentir ce trouble inavouable en se forçant, en sa solitude, en une intime et blessante discipline
Vivre le troublant vertige de la servitude
Intérieuremet tendue,s'affaisser pourtant lentement jusqu'à l'agenouillement


Qu'il peut vous paraître étroît ce chemin de soumission , qui aujourd'hui semble ne mener nulle part !
Pourtant c'est le vôtre,  aussi si les quelques lignes précédentes vous touchent en profondeur mais  que vous vous sentez la proie du doute et des frustrés de la séduction décrits plus haut : Ne cédez pas  pour autant à la vanille, n'abandonnez pas vos rêves de chercheuses d'or

                                                                                                                                                         JIM



Conserve en ton coeur sans rien craindre
Dusses tu pleurer et souffrir
La flamme qui ne peut s'éteindre
La fleur qui ne peut mourir

                            Victor HUGO