Extraits de la « captive de Gor » lisez… tout y est…
Je lui servis du vin
J’étais la seule femme de ses compartiments. Je comprenais bien ce que cela signifiait. Il avait choisi la perfection
d’un homme, maître total, et d’une
femme, esclave complète. Cela s’appelle le lien parfait. Cela convient à certains hommes et pas à d’autres. Il faut que l’homme ait trouvé son esclave parfaite et la femme son maître
parfait.
Sur un geste, je m’allongeai sur les fourrures d’amour, au pied de sa couche.
- Je t’appartiens, lui dis je, prends moi Maître
- J’ai de l’affection pour toi, dit il
- Sois fort avec moi Maître, soufflai je. Je ne veux pas te défier. Je ne veux pas
m’opposer à toi. Je veux te servir et je veux t’aimer. Je veux tout te donner sans rien garder
Il me considéra
-Tu ne comprends donc pas Maître ? Demandai je, Si j’avais le choix, je déciderai d’être ton esclave
J’avais compris qu’une femme doit choisir entre la liberté et l’amour. Ces deux vertus sont inestimables. Chacun peut choisir ce qui lui convient
- Mais je ne te donne pas le choix, fit il remarquer
- Bien sûr Maître, répondis je, tu es goréen
Il regarda les fourrures
- Je te vendrai peut être, dit il
- Tu peux faire ce que tu veux Maître, répondis je, je savais que simple asservie,
j’étais totalement à sa merci
-Crois tu que sous prétexte que j’ai de l’affection pour toi, je ne serais pas fort avec toi ?
-Non Maître, dis je
Il pris le lourd collier métallique et me le mit au cou, m’attachant sur les fourrures au pied de sa couche
Puis il se tourna
-Je vois que tu seras fort avec moi Maître, relevai je ; je ne demande qu’à
t’aimer et te servir
-Ainsi tu choisirais d’être esclave ? demanda t il
-Oui maître, répondis je
Puis je me tortillai dans ses bras et il me prit, j’explosai dans les extases les plus profondes qu’une femme puisse connaître, celles de l’orgasme de l’esclave, que seules peuvent connaître les femmes possédées
- Comment pourrais je t’aimer autant, dit il, si je ne te possédais pas complètement, si tu ne m’appartenais pas entièrement ?
Il me prit par les cheveux et me jeta la tête en bas sur les fourrures
-Un homme ne peut aimer qu’une femme, déclara t il, qui est véritablement sienne, qui lui appartient. Autrement ce n’est qu’un Contrat
-Une femme ne peut aimer qu’un homme à qui elle appartient vraiment
J’ouvris les yeux
-L’esclave est elle parfois autorisée à dire ce qu’elle pense ?
-Peut être, de temps en temps, répondit il, à condition qu’elle le fasse à genoux et à mes pieds
-Tu es un monstre Maître, minaudai je
Je réagis frissonnant sous les coups de sa virilité puis m’abandonnai, satisfaite, à la douce brutalité qu’il m’imposait
Il avait de nombreuses manières de me prendre et je devais me soumettre à toutes, absolument
-Tu as de grands désirs Maître, dis je
- Je n’ai honte ni de ma santé, ni de ma vitalité, répondit il, et toi cela te fait il honte ?
- Plus maintenant Maître, répondis je
J’étais devenue libre, malgré le collier que je portais. Bizarrement, avec le collier, j’étais libre. Sans collier, j’étais véritablement une esclave prisonnière d’une culture pathologique, esthétique, mécaniste et viciée
-Je n’aurais pas imaginé qu’un homme puisse me désirer tellement, dis je, qu’il veuille me garder comme esclave
-Tu n’imaginais pas que tu rencontrerais un homme capable de satisfaire tes
désirs les plus profonds, expliqua t il. Ces désirs cachés, secret, à peine
perçus, dont tu n’avais pas conscience
-Tu es un rêve secret, que j’osais à peine rêver, devenu réalité, Maître, dis je
-Et toi pour moi, Esclave, répondit il
-Bien que tu ai de l’affection, me garderas tu vraiment comme esclave ?
-Oui Esclave, dit il
-Soumise à la punition si je suis désagréable ? Demandai je
-Soumise à la discipline selon mon désir, que tu sois désagréable ou non, affirma t il
-Je t’aime Maître, dis je
-Tais toi esclave ! dit il irrité
-Oui Maître, répondis je
Puis il me toucha avec douceur et tendresse, et je me serrai contre lui, mais je ne parlais pas, perdue dans sa caresse,
car,
esclave, il m’avait
été interdit de parler. Il me fit doucement l’amour, mais je savais qu’il pouvait devenir brutal d’un instant à l’autre. Comme j’étais joyeuse ! Il me dominait. Je lui étais assujettie. Je
lui appartenais, totalement, sans restriction .Il m’étais impossible d’exprimer ce que je ressentais. Peut être était ce pour cette raison qu’il m’avait imposé le silence, afin que je n’essaie
pas de parler et me contente de ressentir ce qui ne peut être exprimé dans aucune langue. De sorte que je ne tentai pas de parler, et me consacrai simplement aux tâches de l’amour