Le marquage au fer est initialement lié à l'élevage pour indiquer le propriétaire d'une bête. On le retrouve
également dans l'esclavage, la torture ou l'emprisonnement
L'esclavage
utilisa abondamment le marquage au fer rouge. La marque était utilisée pour désigner le propriétaire de l'esclave. L'esclave pouvait avoir autant de marques que de propriétaires consécutifs.
Cette pratique concistait à abaisser l'être humain au rang de bétail. Il devenait ainsi un objet pouvant être acheté, vendu et utilisé à toutes fins (travaux pénibles, serviteur de maison, ou
même comme jouet).
Le code noir français de 1665 instaurait le marquage au fer, d'une fleur de
lysl, comme châtiment envers les
esclaves noirs fugitifs.
Des marques au fer étaient également employées comme punition
pour les criminels condamnés, combinant la punition physique, les brulures étant très douloureuses, avec l'humiliation publique (d'autant plus grande si la marque est sur une partie visible du corps) qui est ici l'intention première. Cette marque était une sorte de casier judiciaire
indélébile.
La forme du marquage était souvent choisie comme code pour le crime.
Par exemple dans les prisons militaires canadiennes D pour la désertion, BC (Bad Character) pour le mauvais caractère, la plupart des hommes marqués étaient envoyés dans des colonies éloignées.
En 1810 le code pénal français prévoyait le marquage sur l'épaule droite du condamné d'un signe
distinctif de sa faute : T pour les travaux forcés, TP pour les travaux à perpétuité et F pour les faussaires, avec ou
sans délai, à un statut de prisonnier esclave, comme sur les galères (marqués
GAL en France), dans une colonie pénale, ou vendu aux enchères à un propriétaire privé.
(wikipedia)
De 1920 à nos jours.
Une résurgence du marquage est survenue dans les années 20 et 30, pour les adeptes d’une même communauté. Il était d’usage de montrer son appartenance et son allégeance en y ayant recours.
Le marquage était, faut il le rappeler, utilisé principalement aux Etats-Unis pour marquer le bétail et ainsi authentifier son propriétaire par ses initiales.
Encore aujourd'hui, des Universitaires, membres d'une fraternité, se marquent avec du métal chauffé à blanc pour sceller
leur appartenance au groupe. Il semble de plus que plus c'est douloureux, plus c'est valorisant pour la personne qui le fait. C’est encore plus initiatique.
Place du branding dans le cadre d'une relation D/s
Aussi, le branding ne pouvait il trouver qu’une place de choix dans l’univers BDSM, et connaît aussi un regain de popularité parmi les adeptes du piercing qui cherchent quelque chose de plus «
fort » et de moins usité que le piercing qui se banalise.
L'acceptation du marquage par la soumise est le signe de son don total, mais il est aussi une acceptation par le dominant de "reconnaissance" et de sa propre dévotion ou attachement à celle-ci. La Marque ne peut-être que le fruit d'une réflexion longue et d'une relation de longue durée. Les Maîtres n'acceptent que peu les soumises deja marquées et l'on conçoit mal des soumises "poly-pyro-ferrées" comme ces colis multi-timbrés...
L'acte par lui meme s'il est realisé dans des conditions maîtrisées est plus spectaculaire que l'on peut le croire. Le fer ne devant en effet que peu resté en contact avec la peau (3 à 5 secondes) et ne pas pénétrer en profondeur (risque de brûlures graves). Une préparation cérébrale et la motivation de la personne marquée complémentant le processus. Le fer doit être de bonne qualité pour ne pas se déformer en rougissant et son épaisseur ne doit pas être trop importante pour permettre une évacution thermique de la chaleur. Un traitement par une pommade sur la zone de marquage doit être appliqué pour soulager la personne soumise et une surveillance de la "plaie" doit être réalisée pendant la cicatrisation qui dure en moyenne près d'un mois.
Le marquage au fer rouge n'est pas à mettre entre toutes les mains. Comme tous les jeux BDSM, il nécessite des connaissances et des précautions. Ainsi, le tatouage, plus simple à "vivre" semble être devenu une solution alternative. Néanmoins, tout comme pour la fessée et d'autres jeux BDSM, le marquage peut être (doit être ...) le cadre d'un cérémonial et d'une complicité qui renforcera l'harmonie du couple D/s.
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concubinage, n’a rendu que plus facile la perpétuation du droit conféré à l’homme, par l’homme, de disposer de plusieurs femmes pour sa jouissance sexuelle. Entre le droit et la
pratique, s’inscrivait cependant dans les pays musulmans le clivage de l’argent : tout comme la possession de plusieurs épouses libres, celle de concubines esclaves variait selon la
richesse. Il en allait de même de la qualité attribuée aux concubines selon leur origine géographique, reflet affiché d’un racisme bien ancré dans les mentalités. Aux
XIXe-XXe siècles, de l’Egypte à la Turquie et à la Péninsule d’Arabie, les esclaves blanches étaient les plus chères sur le marché, et seuls les plus riches pouvaient se
permettre les mythiques Circassiennes ; les moins fortunés devaient se contenter des Abyssines au teint foncé, tandis que les couches modestes de la société ne pouvaient se permettre que des
esclaves noires.
restreinte de privilégiées, elles étaient servantes, dévolues à tous les services, y compris le service sexuel. L’âge moyen
des esclaves à l’achat était de vingt ans, et les prix les plus hauts correspondaient à la tranche d’âge quinze-vingt ans. On voulait des esclaves jeunes parce qu’on espérait exploiter leurs
services le plus longtemps possible ; un souci de bon investissement. Mais cette raison n’était peut-être pas la seule : s’y ajoutaient l’attraction sexuelle que ces jeunes corps
exerçaient sur leurs propriétaires de sexe masculin, et la moindre résistance qu’une jeune fille pourrait opposer à ses exigences.
Que d'eau , que
d'eau....