Les sociétés modernes fondent leur conception de la sexualité sur la
distinction des sexes biologiques et reconnaissent trois catégories de personnes : hétérosexuels,
homosexuels et bisexuels. Or ces notions n'ont pas cours dans la Rome antique, où tout est affaire de statut social et de classe d'âge. En gros, les
citoyens mâles pénètrent et ne sont jamais pénétrés, tous les autres sont pénétrables, dans des conditions et des proportions variables selon qu'il s'agit de matrones respectables, de coquettes
libérées, de prostitués et d'esclaves des deux sexes. A quoi s'ajoute le cas très particulier des empereurs libidineux, comme Tibère, Caligula ou Néron. Il s'ensuit des comportements et une
morale bien différents des nôtres, au reste difficile à se représenter car, pour les romains, la sexualité relève de l'intime et doit rester cachée.
Ainsi en lieu et place des distinctions de genre qui nous semblent aujourd’hui
fondamentales, nous retrouvons d’un côté les pénétrants,
mâles et citoyens libres, et les pénétrés, femmes, jeunes garçons et esclaves féminins ou masculins. La débauche était surtout le fait de quelques tyrans et, au-delà des Néron, Tibère et autres
Caligula, prêts à tout pour assouvir leurs bas instincts, les sociétés romaines qui se sont succédé, de la fondation de la République à la désintégration de l’Empire, ont plutôt fourni des
modèles de comportements très stricts, dont certains ont été récupérés par le christianisme.
Le mariage destiné à la procréation, par exemple. Bien
avant le clergé, les Romains avaient exclu le plaisir sexuel des relations conjugales, le repoussant du même coup aux aventures extraconjugales!
La société indo-européenne, dont procèdent les cultures européennes actuelles, est fondée sur un système de type patriarcal. Les liens de parenté dominants, qui
permettent et transmettent les identifications, sont les liens de parenté masculine. La famille est soumise à l'autorité du père (pater, pita, Vater, etc.), de même que le système social
(et le système religieux qui en constitue la projection) a pour clé de voûte une autorité et un pouvoir de type paternel. Le panthéon indo-européen donne la place principale au dieu-père :
Zeus-Pater, Jupiter, Varuna, Odin, etc. Et cette conception patriarcale est encore confortée par la division tripartie qui forme la structure de base de l'" idéologie " indo-européenne, la
fonction souveraine (politico-juridique) étant assimilée au père, la seconde l'étant aux fils
(élément guerrier), la troisième à l'ensemble du peuple, aux femmes et aux enfants. C'est là un fait bien
connu, que personne ne conteste, et qui constitue le système de notre culture.
Et pourtant, c'est aussi ce système patriarcal
indo-européen, lorsqu'on le ramène à ce qu'il a de plus authentique, qui a donné à la femme une place privilégiée dans l'histoire. Contradiction ? Nullement. C'est parce qu'en Europe, les valeurs
viriles et proprement célestes ou solaires forment la clé de voûte d'une société complète, que les femmes y ont été " admises " et
honorées. C'est parce qu'une conception inégalitaire du monde est nécessairement fondée sur la
reconnaissance de la diversité, que l'autre sexe a toujours été considéré en Europe comme un enrichissement - et non comme une malédiction, cause d'une faute originelle. C'est parce que la
tradition religieuse et théologique indo-européenne repose sur l'honneur, et non sur le péché, que les choses de la chair ont pu être considérées à mi-chemin des excès constituant les antithèses
relatives d'un même système : la débauche et le tabou - comme l'une des données naturelles, et donc fastes de la vie.
Tandis qu'en Assyrie, les femmes devaient se prostituer rituellement au
moins une fois dans leur vie, les Grecs honoraient la belle Hélène, la tumultueuse Phèdre, la
fidèle Pénélope, sans oublier Sappho la poétesse et même l'acariâtre Xanthippe et la courtisane Aspasie. Innombrables sont les déesses indo-européennes, comme innombrables sont les héroïnes dont
l'histoire de l'Europe a retenu les noms, depuis les épopées homériques jusqu'aux sagas scandinaves.
Que ce soit à Sparte, à Athènes, à Rome, chez les Indo-Aryens, les Celtes ou les Germains, la femme est pleinement
intégrée dans les structures socio-économiques, culturelles et politiques. Elle participe à tous les actes de la vie publique. Elle seconde son mari à la guerre. Elle exerce ses droits par des
procédures de justice. Elle a sa place dans les jeux du stade, comme devant les autels où l'on honore les dieux. En Irlande, les femmes
exercent des fonctions religieuses, politiques et même militaires. Chez les Cimbres et les Goths,
il n'est pas rare qu'elles prennent part au combat.
Le plus souvent, filles et garçons se choisissent librement - en accord avec les lois de la cité et les antiques
traditions. La veuve retourne dans sa famille et se remarie à son gré. L'union étant librement consentie, la fidélité mutuelle en forme la pierre angulaire. La liberté sexuelle s'exerce de façon
responsable : avec pudeur et gravité. On admet une grande liberté de moeurs avant le mariage, car l'union doit se faire à bon escient. Mais ensuite,
une fidélité totale est la règle. L'adultère peut être mis à mort. Il n'est pas tant
coupable d'avoir commis l'acte sexuel avec un tiers (c'est là chose de peu d'importance) que d'avoir failli à la parole donnée - ce qui ne se rachète pas. (Il est beau le geste de la Gauloise
Chininara jetant aux pieds de son mari la tête du centurion qui l'avait violée, parce que, rapporte Plutarque, elle ne pouvait concevoir d'avoir appartenu à deux hommes vivants)
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des variables indépendantes de son environnement
la sélection sexuelle. La sélection naturelle suggère que la femme qui souhaitait
appartenir à un homme, avoir des enfants, s’occuper d’eux, les aimer, aurait un avantage, à la longue, du point de vue de la survie, sur la femme qui ne s’intéressait pas aux hommes, ne voulait
pas d’enfants. L’homme tend à choisir statistiquement une femme intelligente, aimante et belle. Ainsi les hommes ont effectivement
sélectionnés un type de femme. De même naturellement, dans la mesure où elles ont pu
choisir, les femmes ont sélectionné les hommes intelligents, énergiques et forts. Rares sont les femmes qui malgré la propagande, désirent des hommes faibles et féminins. Ces hommes, de toute
manière, ne sont pas ceux de leurs phantasmes sexuels.
-
Couche toi sur le sable devant moi esclave ! » Ordonna t il
-
…
Oui, bien entendu, comme dans toute relation de couple classique mais à la différence qu'il est essentiel que cette tierce personne connaisse et accepte
la relation du couple;
"L'esclave cherche son Maître, le Maître cherche son esclave. Quand ils se rencontrent, ils le sentent. Elle s'agenouille devant lui et accepte de lui
appartenir" GOR
Et la
soumise dant tout cela, me direz vous ?
c'est avec plaisir que je vous
invite à rencontrer cette musique celtique portée par la voix ensorcelante de Loreena
O
femme, esclave complète. Cela s’appelle le lien parfait. Cela convient à certains hommes et pas à d’autres. Il faut que l’homme ait trouvé son esclave parfaite et la femme son maître
parfait.
-
t’aimer et te servir
-Tu es un monstre Maître, minaudai je
désirs les plus profonds, expliqua t il. Ces désirs cachés, secret, à peine
perçus, dont tu n’avais pas conscience
esclave, il m’avait
été interdit de parler. Il me fit doucement l’amour, mais je savais qu’il pouvait devenir brutal d’un instant à l’autre. Comme j’étais joyeuse ! Il me dominait. Je lui étais assujettie. Je
lui appartenais, totalement, sans restriction .Il m’étais impossible d’exprimer ce que je ressentais. Peut être était ce pour cette raison qu’il m’avait imposé le silence, afin que je n’essaie
pas de parler et me contente de ressentir ce qui ne peut être exprimé dans aucune langue. De sorte que je ne tentai pas de parler, et me consacrai simplement aux tâches de l’amour
quelque sorte manquer, au plus profond d'elle même, de se considèrer comme une chose
qui est possèdée. Elle est supposée se dire en comprenant sa terrible et complète portée: "je suis sienne".....
toit comme du verre, un grand tarn
descendait, chevauché par un guerrier casqué. Il dispersait mon Conseil et battait mes armées, s'emparait de moi, me dévêtait, m'attachait nue en travers de sa selle puis m'emportait dans sa cité.
Et moi qui avais été la fière Tatrix de Tharna, je portais sa marque et son collier. Dans cette cité, continua t elle les yeux brillants, il mettait des clochettes à mes chevilles et m'habillait de
soies de danse. Je n'avais plus le choix, tu comprends. Je devais faire ce qu'il voulait. Et quand j'étais incapable de danser plus longtemps, il me saisissait dans ses bras et , comme un animal,
me forçait à satisfaire sa jouissance.
Dans ses bras, je prenais conscience des montagnes, des fleurs, du cri des tarns
sauvages, du contact des griffes de larl. Pour la première fois de ma vie mes sens étaient éveillés; pour la première fois je sentais bouger mes vétements sur mon corps; pour la première fois, je
remarquais comment un oeil s'ouvre et ce qu'est vraiment le contact d'une main. Et je sus alors que je l'aimais...
une fleur souvent associée à la beauté et à
l'amour féminins, l'écarlate du tapis étant un rappel symbolique du sang et peut être de la passion. Celui qui avait capturé la jeune femme mettait son épée sur sa poitrine et prononçait la formule
sacramentelle de l'asservissement. C'étaient les derniers mots qu'elle entendait comme femme libre
Maintenant tu es étendue à mes pieds
e ne considère pas l’absence de mon Maître comme négative, bien au contraire, j’ai beaucoup de temps disponible pour réfléchir et à sa demande je médite tous les soirs sur ma
condition , sur mon statut de kajira